• Morsures de chiens : un problème de santé publique

     

    Morsures de chien : un problème de santé publique

     

     

     MC1 Les morsures de chien représentent chaque année plusieurs milliers de recours aux urgences et de nombreuses hospitalisations, révèle une étude publiée par l’Institut national de Veille sanitaire (INVS).

     

    Les auteurs, Cécile Ricard et Bertrand Thélot, estiment que "par leur nombre et leur gravité, les morsures de chiens constituent un problème de santé publique".

     

    On recense 7,8 millions de chiens dans les foyers français.

     

    Selon l’enquête menée de mai 2009 à juin 2010 dans huit hôpitaux d’Ile-de-France et de province, les blessures par morsure de chien entraînent de nombreuses séquelles physiques, esthétiques et psychologiques.

     

     

    L’enquête a démontré que tous les chiens sont en mesure de mordre et de blesser gravement mais qu’il s’agit majoritairement de mâles adultes et il a aussi été admis que les petits chiens ne mordent pas moins que les gros mais que leurs morsures étaient moins graves.

     

    Le plus souvent, le chien mord sans raison apparente et les personnes mordues sont d’autant plus étonnées de la réaction du chien qu’il s’agit souvent de l’animal de la maison ou de celui d’une personne proche. Les morsures infligées par un chien familier sont d’ailleurs souvent bien plus critiques que celles d’un animal inconnu.

     

    Les morsures les plus fréquentes chez les enfants se situent au niveau de la tête (64% chez les moins de 5 ans) alors que les adultes (15 ans et plus) sont surtout mordus au niveau des membres supérieurs (64%).

     

    Chez les adultes, les morsures surviennent souvent lorsque la victime cherche à séparer des chiens qui se battent, alors que chez les enfants, les morsures surviennent davantage lorsque le chien est dérangé, selon les vétérinaires, il s’agissait d’une agression par irritation dans 64% des cas, ou, à part égale (17%), de type hiérarchique ou territorial.

    "Les enfants doivent en particulier apprendre à ne pas considérer le chien comme un jouet, mais bien comme un être vivant avec ses réflexes de défense", recommandent les auteurs.

     

     

    Ce constat est loin d'être étonnant !

    Antonio Ruiz rappelle que de nombreux maîtres comprennent mal la psychologie de l'animal. Le rapport dominant/dominé, l'instinct territorial de l'animal, ou encore l'éducation de l'enfant face à l'animal sont trop souvent négligés !

     

    Suite à cette étude des mesures et des campagnes de prévention devraient voir le jour afin de responsabiliser au plus vite les propriétaires de chiens.

     

    Car, si chaque animal a son caractère, c'est en partie le maître et son comportement vis-à-vis de son chien qui font de ce dernier un bon compagnon.

      

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